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lundi 31 mars 2014

parcours : Iron Horse


  West Palm Beach, Floride - L'art vise à charmer. C'est donc à se demander si le club Iron Horse ne constitue pas une oeuvre d'art, tellement on tombe sous le charme de ce parcours.
   Cette pièce sublime signée Arthur Hills s'étend à travers des marécages près de West Palm Beach en Floride. Un club privé qui accueille des visiteurs sur certaines plages horaires et qui est tout à fait abordable à 52$ (avec Canam Golf) pour un terrain de cette qualité.
   Tout en beauté, tout en douceur, les allées se déroulent devant les golfeurs tels de longs tapis moelleux et sans tache. À la fois, elles se ressemblent et se distinguent l'une de l'autre. Elles sont pratiquement toutes bordées de vallons les délimitant de façon astucieuse et représentent chacune un défi particulier et intéressant.
   Verts surélevés
   Cette façon de faire, ou plutôt cet art, correspond aux réalisations de l'architecte Arthur Hills. Ce grand maître serait un peintre qu'il utiliserait sûrement l'aquarelle pour offrir des toiles tout en finesse, suaves.
   Sur chaque tertre de départ, il est important de bien examiner les lieux, de tenter de repérer les pièges sur l'allée pour éviter les surprises. Malheureusement, comme dans bien des clubs privés, il y a peu d'information, peu d'indication pour aider sur ce plan, autant sur le parcours que sur la carte de pointage.
   Mais en général, il n'y a rien de monstrueux comme difficultés, juste assez pour tenir les golfeurs en alerte. Tantôt c'est une fosse de sable, tantôt un taillis ou un îlot de palmiers, mais plus souvent ce sont les verts surélevés qui compliquent la tâche.
   Et à propos des verts, à l'exception de celui du deuxième trou, ils sont tous dans un état impeccable. Grands, rapides, avec des dénivellations parfois audacieuses, il ne sont pas faciles à ''lire'', à deviner les courbes menant au trou.
   Le 7e trou
   Le parcours Iron Horse a été construit dans un parc marécageux où une faune ailée (grues, grands hérons bleus et autres) diversifiée y a trouvé refuge, comme les alligators dans les plans d'eau et qu'il faut toutefois éviter, sinon fuir... Le décor est donc enchanteur, même si tout au long de la partie on y croise les demeures des membres.
   Certains trous retiennent l'attention. Le cinquième, la première normale cinq du parcours, donne le ton au sujet de ces verts surélevés. Pas nécessairement dessinés sur un monticule, comme c'est le cas pour le vert du premier trou, mais formant une sorte de petit plateau relevé de quelques mètres. Comme un petit mur empêchant la balle de gagner le vert si le coup est à court.
   Puis il y a le septième trou.Un par trois où l'allée... euh, eh bien l'allée est tout simplement inexistante! Il y a les tertres de départ, ensuite un immense lac, puis le vert. Des jalons pour les pros, on parle d'un trou de 220 verges! Et une fois sur le vert, le travail est loin d'être terminé avec les deux paliers contre lesquels il faut besogner.
   Enfin notons le 18e. Cette normale cinq offre un défi qui rappelle tous ceux auxquels on a été confrontés depuis le début. Encore là, rien de très, très ardu, mais il faut savoir composer avec les plans d'eau que l'allée contourne.
   Puis une fois le dernier roulé effectué, une fois la main des partenaires serrée, on quitte ce terrain formidable tout à fait conquis, tout à fait... charmés!




*Droits d'auteur Martial Lapointe. Toute reproduction de ce texte doit recevoir l'approbation de l'auteur.
 

jeudi 27 mars 2014

parcours : Cypress Creek Golf


   Boynton Beach, Floride - Pour certains golfeurs, les premiers élans du printemps ne sont pas nécessairement les plus élégants. Alors quand ils se retrouvent au chaud avant que la neige ait fondu au Québec, il leur apparaît préférable d'aller se réchauffer sur un terrain pas trop dispendieux où un coup raté semble faire moins mal que sur des allées de prestige.
   À Boynton Beach, en Floride, non loin de West Palm Beach, le Cypress Creek Golf Club, à 42$ (voiturette incluse), se voulait tentant. Pas trop d'attente, pas d'illusion, ce ne sera pas le parcours de rêve, juste une place pour se dérouiller. À la fin de la ronde, cette intuition se confirmait, on quittait un terrain de réchauffement, rien de plus.
   Oups...
   Dès les premiers trous, déception. D'abord les tertres de départ n'impressionnent guère et cette première constatation n'aide pas à digérer l'accueil plutôt ordinaire servi par le préposé au départ quelques instants plus tôt. Bon, on n'est pas là pour se faire dorloter, mais on craint déjà d'avoir payé trop cher.
   Les allées défilent ensuite et force est de constater qu'il manque passablement d'herbe ici et là. Et sur les verts, ce n'est pas plus réjouissant, surtout sur celui du premier trou où des employés du club s'affairent à réparer des espaces amochés donnant à croire qu'on se retrouve davantage sur un gris que sur un vert.
   Mais soyons indulgents, on n'a pas été obligé de faire virer l'auto avant de se rendre au club et on joue à travers les palmiers. Les verts laids et lents ne font pas mourir, ni les allées dégarnies.
   Difficultés
   En compagnie d'un habitué, on découvre finalement un terrain qui a son cachet.  Le parcours n'offre pas les meilleures conditions, mais notre compagnon de jeu évoque le défi qu'il représente. Effectivement, sans être un monstre, le Cypress Creek demeure un bon challenge.
   Il y a d'abord le vent. Toujours selon notre coéquipier connaissant bien les lieux, il vente toujours sur ce parcours et il faut savoir composer avec ce facteur.
  Puis il y a les entrées au vert. Mine de rien, il s'agit là de la difficulté la plus notable. Alors que le trou que l'on affronte semble anodin, un deuxième coup ne frôlant pas la perfection peut facilement pénaliser. Un exemple: le trou numéro 5. Une normale 4 pas très longue, avec une aire d'atterrissage assez large pour les coups de départs mais avec un vert fortement protégé.
  Devant ce vert minuscule, un ruisseau. Sur la gauche, une menaçante fosse de sable et, sur la droite, un plan d'eau. Donc, à première vue un trou facile mais rien n'est gagné si le coup pour attaquer le vert n'est pas précis.
  Enfin, une autre facette de ce terrain qui ajoute au défi, les longues normales 3. Des jalons bleus, elles frôlent pratiquement toutes les 200 verges et quand une plus courte se présente, il faut savoir choisir le bon bâton pour déjouer le vent qui, trop souvent, souffle de plein front.
    Le design
   Les compagnons de jeu sont d'accord, si le parcours était en meilleur état, si les conditions de jeu faisaient l'objet d'une amélioration, même minime, le Cypress Creek Golf intéresserait davantage. Le potentiel est là et le design propose un certain cachet. Sauf que les prix, de toute évidence, s'ajusteraient. Donc parfait pour un réchauffement avant d'attaquer des parcours de plus grande qualité.
   Sur ce bon, golf!       




*Droits d'auteur Martial Lapointe. Toute reproduction de ce texte doit recevoir l'approbation de l'auteur.
 

jeudi 20 mars 2014

destination : vers le sud

    
    Québec - Aie, c'est le printemps! Pourtant, un coup d'oeil par la fenêtre et devinez quoi? Il neige! Pas facile pour les golfeurs! Non mais, quel hiver!
   Cet hiver-là, il a commencé tôt en plus. Jusqu'ici il a été enneigé à souhait. Très froid! Un froid suffisamment puissant pour même venir à bout du moral de Normands qui sont pourtant capables d'en prendre, côté météo.
     Alors il est grand temps de partir vers le sud. La Floride, le sud de cet état, plus précisément, là où nous attendent de superbes terrains de golf! Enfin!
     Canam Golf
     Dès l'arrivée, coup de fil à Canam pour réserver. Ce sera où? Boca Lago? Pourquoi pas! Abordable, sans prétention et avec 27 trous intéressants.
     Le Bonaventure? Le parcours de l'est avec sa fameuse chute? Oui mais les verts sont dans un drôle d'état. Le premier, surtout. Dommage, car c'est un beau terrain. Pour compenser, les prix sont à la baisse.
     Le Davie? Oh non, pas du tout! Des verts en montagnes russes et pas à peu près! Du premier au dernier et particulièrement le dernier. Vous vous souvenez le 18e trou au mini-putt? Partie gratuite si vous réussissez en un coup à mettre la balle dans le trou en frappant assez fort pour grimper la pente? Cela vous donne une idée...
     Une chose est sûre, c'est avec Canam Golf qu'on va faire affaires. Cette année, ce groupe spécialisé dans les réservations de golf pour les Canadiens, est vraiment dans le coup. L'an dernier, il était parfois plus intéressant de réserver avec GolfNow, par exemple, mais ce n'est plus le cas
     Choix de terrains
     Et il n'y a pas que moi qui le dis. Lors d'un récent saut là-bas, des partenaires de jeu m'ont fait la même remarque. Moins de choix de terrains que par les années passées sur GolfNow et les prix n'y sont pas, alors là pas du tout.
     Un exemple: le club Crandon sur l'île de Key Biscane, au sud de Miami. Un très beau parcours, tout un défi et des lieux paisibles charmant l'oeil à l'occasion, surtout en fin de journée. Et bien cette année, pour ce terrain tout de même assez dispendieux mais qui fait partie de ceux que l'on joue quand on décide de se gâter, est moins cher avec Canam de 100$! Non, ce n'est pas une blague même si une telle différence de prix peut paraître inconcevable.
     Suggestions?
     Alors ça y est, on fuit l'hiver dans les prochains jours et on vous fait découvrir des terrains ou juste vous préciser les changements et améliorations chez certains clubs. J'en ai quelques-uns en tête, mais si vous avez des suggestions... elles sont les bienvenues.
Sur ce, bon golf!




*Droits d'auteur Martial Lapointe. Toute reproduction de ce texte doit recevoir l'approbation de l'auteur.
 

mercredi 19 mars 2014

Bienvenue!


     Québec - Le golf, une véritable passion! Un sport bien sûr, complet, amusant, plein de défis et qui peut nous combler comme nous faire rager. Mais avant tout un jeu! Car on le pratique pour avoir du plaisir. Pros ou amateurs, golfeurs du dimanche ou compétiteurs dans l'âme, peu importe, on joue au golf pour s'amuser d'abord et avant tout.

    Bienvenue dans cette page blog qui vise d'abord à faire partager ma joie (et je souhaite celle des lecteurs, aussi) à pratiquer cette activité merveilleuse, puis de poursuivre sur le web ce que j'ai déjà fait dans des quotidiens de Québec, quand on me confiait la chronique de golf.
     Les articles qui seront publiés sur cette page concerneront principalement les parcours de golf de la grande région de Québec, ceux d'autres régions de la province et ceux découverts lors d'escapades à l'étranger. Une description des parcours, les améliorations récentes apportées par certains clubs, des coups de coeur, des suggestions pour des voyages, bref on va parler de terrains de golf surtout.
     S'ajuster
     Ceux et celles qui ont lu mes papiers à l'époque où j'étais actif dans les quotidiens, plus spécialement au Journal de Québec, savent que c'est de cette façon que j'ai abordé mes chroniques et je souhaite donc poursuivre dans cette voie. Sauf que parfois, il faut s'ajuster.
     S'ajuster à la période de l'année ou encore à l'actualité. C'est ainsi que des articles sur les nouveautés en matière d'équipement sont dans les plans de cette page blog, de même que des trucs de mise en forme pendant la saison morte, des destinations golf pour s'évader ou les exploits de nos golfeurs québécois, amateurs comme professionnels.
     Commentaires
     Ce blogue ne sera pas un lieu de discorde, de chamailleries. Les commentaires sont les bienvenus, bien sûr. Toutefois, comme je n'ai nullement le but de démolir qui que ce soit, de dénigrer quoi que ce soit, je souhaite que les commentaires et opinions émis sur ce blogue aillent dans le même sens.
     On s'entend, il ne s'agit pas non plus d'être complaisant à outrance, mais de rapporter, de témoigner de la façon la plus objective possible.
     Manoir Richelieu
     Ainsi donc, la formule proposée tend surtout à commenter mon expérience sur certains parcours. Nous sommes en mars et, on s'en doute, il n'y a pas beaucoup de terrains ouverts dans le coin... Mais pour donner une brève idée des articles qui seront publiés, l'expérience au club Manoir Richelieu à La Malbaie, en septembre dernier, représente un bon départ.
     Quand, il y a plusieurs années, la fièvre du golf m'a frappé de plein fouet, tel un coup de bois 1 lors d'un élan de pratique, on parlait de ce terrain en raison de son site particulier. Comme bien des golfeurs, les coups à l'aveugle, le grain sur les verts amenant la balle vers le fleuve ou encore les dénivellations dans les allées ne m'enchantaient guère.
      Sauf que ce n'est plus le cas. Les changements apportés il y a quelques années par la nouvelle direction font en sorte qu'il s'agit là de l'un des plus beaux parcours de la grande région de Québec et même de la province. Autant pour la qualité de jeu que pour le décor exceptionnel des lieux. Le couple d'Américains (photo) sur mon quatuor s'extasiait pratiquement à chaque trou.
      Un professionnel de la région, Yvon Bouchard, a déjà dit qu'au départ du trou numéro un, alors que le vert des allées se fond dans celui plus foncé, presque noir des montagnes surplombant le fleuve majestueux, ce parcours n'a rien à envier aux prestigieux Pebble Beach, en Californie, et Kapalua à Hawaï. Tout à fait d'accord!
      Sur ce, bon golf!




*Droits d'auteur Martial Lapointe. Toute reproduction de ce texte doit recevoir l'approbation de l'auteur.