Translate

lundi 30 juin 2014

parcours : alpin



   Sainte-Brigitte-de-Laval - Dès l'arrivée, le charme s'installe, nous gagne. Le décor plaît, l'accueil, tout autant, bref la table est mise, la partie de golf à venir devrait en être une très belle. Et oui, une fois le dernier roulé calé au 18e trou, cette impression est confirmée.
   Les conditions de jeu au club Alpin, à Sainte-Brigitte-de-Laval, au nord de Québec, ne peuvent faire autrement que combler les golfeurs. Certes, il y a peut-être ici et là, dans quelques allées, des petits spots avec absence d'herbe, mais en général, c'est presque impeccable.
   Et les verts, on le sait, les golfeurs ne cessent d'en parler, de les évaluer, de les critiquer, c'est comme la jauge première de tout parcours, et bien les verts au Alpin, cet été, sont de grande qualité. Lors de notre passage, vendredi matin, on s'exécutait sur des verts sans taches, sans aucun défaut, juste bien rapides et gardant bien leur ligne de roulement.
   Surintendant
   Ce constat se fait d'ailleurs en partant, sur le vert d'exercice, et ne se dément pas tout au long des dix-huit trous qui suivent. Peut-être qu'en fin de ronde, alors que la journée a progressé et que l'herbe, avec les excellentes conditions météos que l'on connaît ces temps-ci, a légèrement poussé et qu'il faut s'ajuster avec la vitesse moindre de roulement de la balle, on continue néanmoins à jouer sur des verts de très grande qualité.
   On ne doit toutefois s'étonner puisqu'ils portent la signature d'un surintendant dont la réputation, lorsqu'il est question de verts bien entretenus, n'est plus à refaire. Yvon Racine, en poste depuis 10 ans au club Alpin, a encore su livrer la marchandise. Il ne s'agit pas ici d'encenser quelqu'un outre mesure, c'est juste une appréciation tout à fait neutre quand on a connu le travail que cet homme a déjà accompli ailleurs.
   Belle variété de trous
   Le parcours du Alpin s'étend sur 6495 verges des jalons bleus, sur 6135 des blancs et 5346 des rouges. Il offre une belle variété de trous nécessitant l'usage de pratiquement tous les bâtons dans votre sac.
   Il exige aussi une bonne maîtrise du bois de départ car sur certains trous, une balle mal frappée ou mal positionnée dans l'allée peut vous faire souffrir. D'accord, vous ne ressentirez pas une douleur aussi fulgurante que celle que connaissent les joueurs de soccer lorsqu'un adversaire les frôlent un peu, mais presque! J'exagère peut-être, n'empêche qu'une bonne connaissance des lieux ne peut nuire. Ou du moins, prendre le temps pour bien observer la configuration de l'allée aide beaucoup sur certains trous.
   C'est le cas du 6e trou, entre autres. Il faut savoir ou se rappeler (s'il l'on a déjà joué au Alpin) que l'aire d'atterrissage, lors du deuxième coup sur cette normale cinq, est très, très étroite, qu'une forte dénivellation sur la gauche entraîne la balle dans une position peu adéquate pour bien exécuter le prochain coup. Mais il n'y a rien de catastrophique dans cela, ce n'est qu'un obstacle avec lequel il faut composer sur un terrain de golf.
   Pas de boutique
   À noter que, depuis quelques années, il n'y a plus de boutique du pro au Alpin, même si un professionnel, en l'occurrence François Sauvé, y est attitré. L'enregistrement se fait directement au poste du préposé au départ.
   Le coût pour la partie du vendredi matin, voiturette incluse puisqu'on a réservé avec Canam Golf et que celle-ci fait partie du forfait, a été de 49$. Dans le droit de jeu, l'accès au champ d'exercice est inclus.
   Même si le club Alpin est assez accidenté, courant sur les coteaux au pied d'une montagne faisant en grande partie le charme des lieux, il est aisé à marcher. D'autant plus que le décor enchanteur ne décourage nullement. Des souvenirs de belles images d'automne sur ce parcours reviennent à la mémoire et donnent envie d'y retourner.
   Donc un beau moment de golf et pour rester dans l'esprit du soccer avec la tenue actuelle du Mondial, pas de carton jaune pour le parcours du Alpin, bien au contraire!

*Droits d'auteur Martial Lapointe. Toute reproduction de ce texte doit recevoir l'approbation de l'auteur.

_________________________________________________________________________________

 Un moins deux pour Bélanger

     Il y a un juvénile, ces temps-ci sur le circuit de Golf Québec, région de la Capitale, qui y va de scores toujours plus bas d'un tournoi à l'autre. Charles-Éric Bélanger. du Royal Québec, a remporté lundi le 30 juin le tournoi au Montmorency en jouant 70, deux coups sous la normale.   Chez les juniors, Mathieu Bellemare et Jérome Gaudreault, tous deux du Royal Québec, ont joué 73 pour finir en tête. Du côté des bantams, la victoire est allée à Louis-Alexandre Jobin-Colgan (photo), qui a ramené une carte de 72.
   À l'issue de ce tournoi, les qualifiés pour le championnat provincial sont Élie Godbout (voir la vidéo), Charles-David Trépanier, Charles-Éric Bélanger, Mathieu Bellemare, Jérome Blouin. Jérome Gaudreault, William Gagné et Jean-Michel Guay.

jeudi 26 juin 2014

parcours : lorette



  Québec - Il y a cinq ans, Jean Mercure combattait le cancer de la prostate. À cette époque, le matin il allait subir ses traitements de radiothérapie puis se rendait jouer au golf au club Lorette. Aujourd'hui, il n'hésite pas à dire que c'est sa maladie qui, en quelque sorte, fait qu'il soit maintenant pro de ce parcours de golf situé à Québec.
   "Effectivement, lance-t-il, lui-même un peu étonné, c'est assez spécial à dire, mais si je suis pro au Lorette, aujourd'hui, c'est parce qu'après les traitements, je n'avais rien d'autre à faire que d'aller au golf et c'est là qu'on m'a approché. Le club cherchait un nouveau professionnel en titre et les gens avec qui je jouais m'ont recommandé. Et voilà, ça fait cinq ans et je viens de renouveler pour trois autres années.''
   Ce n'est surtout pas un homme qui veut se faire prendre en pitié qui raconte son aventure, loin de là. Il suffit d'échanger quelques minutes avec Jean Mercure pour comprendre qu'on a devant soi un gars joyeux et qui, comme il insiste pour le dire, aime créer de l'ambiance, aime aller vers les gens et discuter avec eux dans la gaieté et la bonne humeur.
   ''Quand on m'a offert le poste, rappelle-t-il, j'ai bien précisé que je ne voulais pas être un pro qui passait 40 heures dans la boutique, sinon je n'étais pas leur homme. Je joue maintenant entre 75 et 100 parties par saison, ce qui fait que je côtoie, chaque été, entre 175 et 200 membres différents.''
   Pas monotone
   Jean Mercure a débuté sa carrière dans le monde du golf justement au club de Lorette, vers la fin des années 70, comme assistant-pro à Henri Linteau. Il a quitté le milieu, plongeant dans le domaine des assurances pendant quelques années. Mais le sportif en lui voulait revenir. Les enfants plus grands, il renoue avec l'enseignement du golf, l'été, et l'hiver, avec les arts martiaux, ouvrant même deux salons Yoseikan Budo à Beauport et à Val Bélair, avant de faire son retour au Lorette.
   Avec un gars comme lui, qui a la parole facile, pas besoin de longues questions pour l'amener à ''vendre'' son club.
   ''Le Lorette, c'est mon terrain!'', s'exclame-t-il, enthousiaste à l'idée de parler de ce parcours qu'il considère très, très peu monotone.
   ''Il n'y a pas un trou pareil, souligne-t-il. Chaque trou est différent, a son cachet. Prenez les normales trois. Il y en a cinq au Lorette et chacune est totalement différente.
   ''Comme je l'ai dit, poursuit le pro, je joue souvent avec les membres. Parfois, j'en invite quelques-uns, au huitième trou, à venir voir tout en haut, sur le tertre de départ le plus éloigné, à quel point le coup d'oeil est magnifique. C'est vraiment beau! L'allée se dessine tout en bas et quand on regarde au loin, en direction du vert, on aperçoit le mont Castor en arrière-plan! De toute beauté! C'est cette image qui sert de fond d'écran sur mon ordinateur.''
   Et si on ne l'arrête pas, il enchaîne avec d'autres trous qu'il vous décrit telle une oeuvre d'art.
   ''Mettez une caméra sous un hélicoptère puis survoler le 18e trou, suggère-t-il, et vous allez voir toute une allée de golf!''
   Bonnes conditions
   Mais faut bien l'interrompre un peu et lui demander son avis sur les conditions du parcours. L'an passé, on ne le cachera pas, les verts du Lorette étaient plutôt dans une condition douteuse. Cette année, toutefois, il y a nette amélioration.
   ''On vient tout juste de recevoir un gros tournoi provincial féminin, mentionne Jean Mercure. D'accord, il y avait quelques défauts sur certains verts, mais la majorité étaient en excellent état. Les joueuses, à la fin du tournoi, nous ont remerciés de leur avoir livré un terrain aussi beau en sachant que les conditions météo du printemps ne nous avait guère aidés.''
   Pas de doute, cet été, le parcours du Lorette offre des conditions de jeu nettement meilleures, le terrain est en très bon état. Le club accueille de plus en plus les visiteurs, y allant même d'intéressants prix en après-midi. Et si vous êtes de ceux et celles qui souhaitent en profiter, ne vous surprenez pas si, à votre arrivée, un type se pointe et décide de vous faire un brin de jasette. C'est le pro du club, Jean Mercure et ce gars-là, il aime les gens, il aime la vie. Et il a le Lorette dans le coeur...

*Droits d'auteur Martial Lapointe. Toute reproduction de ce texte doit recevoir l'approbation de l'auteur.

lundi 23 juin 2014

portrait : raynald cloutier

   
   Québec - ''Le golf, c'est un sport de gentleman. Les adeptes sont habituellement honnêtes. Pas besoin d'arbitre pour décider si la balle est dans le trou.''
   Quand on est animateur radio, la recherche du plus grand nombre d'auditeurs semble une bataille sans fin. À tous les jours, c'est la course pour l'obtention des meilleurs chiffres quand sortent les BBM, cette mesure des cotes d'écoute. Est-ce donc le métier qui déteint sur Raynald Cloutier quand il dit aimer la compétition?
   ''Les tournois invitations, les fieldays, les interclubs, énumère-t-il, je participe à presque toutes les compétitions amateurs qui soit. L'été, je joue une soixantaine de parties et la plupart du temps, il y a toujours un petit match entre partenaires de jeu. Que voulez-vous, j'adore cela, la compétition!''
   L'animateur de l'émission du midi au FM 93 ne donne d'ailleurs pas sa place lorsqu'il est temps de se mesurer aux autres. Il a fait sa marque, se qualifiant pour les tournois majeurs sur le circuit amateur tels le Duc de Kent ou encore l'Alexandre de Tunis grâce à quelques victoires lors des fieldays de Golf Québec. Il a d'ailleurs remporté la première épreuve de la saison dans la classe AA, celle du 3 juin dernier qui s'est tenue au Lac Saint-Joseph, de même que la suivante, le 17 juin, à Saint-Pacôme.
   Maniaque de sports
   Il se qualifie sans aucune hésitation de maniaque de sports. Quand on fait sa marque sur les ondes avec le pseudonyme de Ray The Sport, on le comprend tout de suite. Depuis le plus jeune âge, il pratique des sports, plus spécialement le hockey mais, depuis une dizaine d'années, le golf prend toute la place.
   Et n'allez pas lui dire que le golf n'est pas un sport.
   ''Ce n'est pas facile, le golf, lance-t-il avec certitude. Quand tu t'y mets, que tu le pratiques avec application, tu le vois tout de suite que c'est vraiment un sport.''
   Un sport pour la vie, convient-il. ''Avec l'âge, j'ai délaissé le hockey, précise-t-il. Le golf, on peut le pratiquer des années et des années.''
   À l'entendre parler de golf, on devine vite que Raynald Cloutier a beaucoup de respect pour ce sport.
   ''Si tu veux connaître quelqu'un, va jouer au golf avec lui, dit-il, amusé. Tu vas vite découvrir son caractère. C'est là l'une des belles facettes du golf. Il y en a d'autres, bien sûr, comme le fait de pratiquer cette activité en pleine nature.''
   L'as du bois 3
   Un autre aspect du golf qui plaît beaucoup au compétiteur qu'est Raynald Cloutier, est le fait d'être l'unique responsable de son jeu.
   ''Avec le golf, ce n'est jamais la faute aux autres, tranche-t-il. Tu es le seul et l'unique responsable de tes coups et si tu n'obtiens pas de bons résultats, ce n'est pas parce qu'un autre joueur n'a pas fait son travail dans l'équipe. C'est juste toi que tu peux blâmer.''
   Pour justement obtenir ces bons résultats qui le conduisent d'une année à l'autre dans les meneurs du circuit, Ray The Sport a bien sûr un très bon élan de golf. Ceux qui jouent avec lui vous le diront, les poignets travaillent un peu (un peu pas mal, d'ailleurs), ce qui l'aide à propulser la balle sur de longues distances. Et son transfert de poids s'exécute de façon très fluide. C'est un sportif, ne l'oublions pas.
   ''Je dirais que ma faiblesse se situe au niveau du jeu court, admet-il. Il y a nette place à l'amélioration pour mes approches et mes roulés. Toutefois, mettez-moi un bois 3 entre les mains... C'est mon bâton de confiance!''
   Voyager
   Membre au Grand Vallon, l'animateur représentera encore ce club cette année lors de la compétition interclub. Il aime bien aller découvrir d'autres terrains. Le plus beau qu'il a joué jusqu'à maintenant, c'est en Colombie-Britannique, le Jack Nicklaus North de Whistler.
   ''J'aimerais faire davantage de voyages de golf. Mais ça viendra. Je n'ai que 47 ans!''

*Droits d'auteur Martial Lapointe. Toute reproduction de ce texte doit recevoir l'approbation de l'auteur.

jeudi 19 juin 2014

compétition : tournoi des maîtres, ronde finale


   Lac Etchemin - Tout un duel au club Lac Etchemin, lors de la dernière ronde du Tournoi des Maîtres de l'AGP, ronde au cours de laquelle le meneur de la première journée, Louis-Pierre Godin, et le pro Maxime Barré, s'échangeaient à tour de rôle la tête. Barré a finalement eu le dernier mot.
    Le jeune homme signe sa première victoire chez les pros avec son total de cinq coups sous la normale. Et dans ce duel tendu marqué de multiples rebondissements, il ne fait aucun doute dans la tête du champion que son coup de bois un au septième trou est le point tournant.
   ''Tout avait mal commencé, je frappais mal la balle, je ne me sentais pas confortable, a-t-il raconté. Il fallait qu'il se passe quelque chose, Louis-Pierre venait de prendre 4 coups d'avance. J'ai sorti le driver et j'ai bien placé ma balle pour conclure avec un oiselet. Deux autres ont tout de suite suivi au 8e et 9e trous. Je venais de prendre mon élan.''
   Deux coups dans la fosse
   Si Barré a effectivement connu un mauvais départ, ce ne fut pas le cas pour Godin, pro au Ki-8-Eb qui a terminé à moins 4 comme deux autres golfeurs, soit Dave Lévesque et Lucas Greco du club Ile de Montréal.
   Comme la veille, Louis-Pierre Gondin débutait la partie avec un oiselet alors que ses compagnons de trio, Barré et Simon Camirand du club Canton, ouvraient le bal avec chacun un boguey. Godin les distançaient davantage au 4e trou en ajoutant un autre oiselet.
   ''J'ai effectivement connu un bon départ, a-t-il admis. Malgré le bogey au huit, pendant que Maxime calait un oiselet, j'ai tout de suite attaqué le neuvième avec force et revenir ainsi à moins six. Mais il y a eu les deux coups dans la fosse au dix...''
   Ces deux coups dans la fosse de sable, en bordure du vert du 10 trou, on fait en sorte que Barré a pris les devants. Les deux joueurs se sont échangés les honneurs à quelque reprises jusqu'au 15e trou, où le vainqueur a réussi un oiselet pendant que Godin commettait un boguey.
   Record de parcours
   De son côté, Simon Camirand a fini à moins un, à égalité au neuvième rang. Pour son premier tournoi, il est passé du premier trio à s'élancer la première ronde pour se retrouver sur le groupe de meneurs le lendemain. Il s'en est dit très satisfait.
   ''Oui, je suis content, a-t-il émis. J'aurais aimé mieux finir, toutefois. Je n'arrivais pas, aujourd'hui, à bien jauger la vitesse des verts.''
   Par ailleurs, le jeune Lucas Greco (photo) a pour sa part ramené une carte de 65, soit six coups sous la normale, pour terminer à moins 4 lui qui avait joué plus deux la veille. Avec cette marque de 65, Greco signe le recours du parcours de Lac Etchemin.
   Remontée de Lévesque
   Alors qu'il a connu un début de ronde pénible, le champion de 2013, Dave Lévesque, a su se retrouver sur le neuf de retour.
   ''Comme la veille, a-t-il expliqué, j'ai connu au début des ennuis avec mes courts coups d'approche. Sauf qu'avec les conditions météo, où le vent influençait beaucoup, je me doutais que les scores ne seraient pas nécessairement très bons, alors c'était à moi de faire le travail.''
   Il a donc terminé sa journée à moins trois (il avait joué moins un la veille) pour une marque finale de moins quatre et ainsi se retrouver en deuxième place.
   Le prochain rendez-vous de l'AGP sera au club La faune, à Q
uébec, début juillet, pour l'Omnium du Québec.
  
   *Droits d'auteur Martial Lapointe. Toute reproduction de ce texte doit recevoir l'approbation de l'auteur.

mercredi 18 juin 2014

compétition : tournoi des maîtres, ronde 1


   À la fin de la première ronde dont il avait pris les commandes, ce mercredi 18 juin au Tournoi des Maîtres de l'AGP, au club du Lac Etchemin,, Louis-Pierre Godin attribuait une partie de ses succès à son putter. Effectivement, dès le début de la partie, son fer droit l'a très bien servi.
   ''J'ai calé des oiselets au premier et au deuxième trous, relate le pro du Ki-8-Eb, ce qui m'a donné confiance. Au deuxième trou, le roulé était d'une trentaine de pieds et il est tombé. C'était un bon début. N'empêche, j'ai quand même été plus efficace avec mon fer droit sur le neuf de retour.''
   Il a ainsi ramené une carte de 67, soit moins 4 pour cinq oiselets et un boguey. Seul en tête, Godin souhaite poursuivre sur cette lancée pour la ronde finale de jeudi. ''Il n'y a que la moitié du chemin de fait, dit-il, rien ne devrait changer dans mon jeu. Je souhaite juste connaître encore un bon départ.''
   Camirand et Barré
   Godin devance par un coup deux joueurs qui ont terminé à 68 sur ce terrain à normale 71, soit Maxime Barré, de l'AGP du Québec, et Simon Camirand du club Canton à Warwick. Ce dernier était le premier à s'élancer sur le premier groupe alors qu'il en est à son tout premier tournoi des pros du Québec.
    ''J'ai suivi mon plan de match et cela a été payant' explique-t-il. Il fallait bien gérer les distances,  placer la balle à la bonne place autant sur les coups de départs que lors des attaques aux verts, surtout que plusieurs d'entre eux sont ondulés.
   ''Mon résultat est un bon présage pour la seconde ronde, poursuit-il, où je vais essayer d'avoir de meilleurs coups d'approche.''
   On retrouve à moins deux Ryan Ellis, du Royal Ottawa, Marc Hurtubise, de Chambly, et Martin Plante du club Le Balmoral.
   Lévesque déçu mais pas découragé
   Quant au champion défendant, Dave Lévesque, un score de 70, soit moins un, le classe à égalité avec un groupe de cinq autres golfeurs. À sa sortie du 18e trou, il n'a pas caché sa déception.
   ''Je suis déçu car j'avais une partie facile, je jouais bien mais cela n'a tout de même pas payé'', raconte-t-il.
   C'est surtout au niveau des courtes approches qu'il dit avoir connu des ennuis. Il ne ''collait pas la pine'', en bon jargon de golfeur. Sauf qu'il se sent d'attaque pour la deuxième ronde.
   ''Je suis encore dans la course, lance-t-il, confiant. Je vais tenter de commencer en puissance pour ainsi mettre un peu de pression sur les autres.''
   Ils ont dit...
   ''J'ai raté un petit coup roulé dès le premier trou et cela m'a fait mal en partant. J'avoue que j'étais très nerveux et qu'il y a longtemps que je n'ai pas gérer autant de pression sur un terrain de golf.''
 - Pascal Dupont, Beauce (86)
   ''Je ne suis pas du tout satisfait. J'ai très mal frappé la balle et j'ai eu beaucoup de difficulté à lire les verts. On va essayer de réparer tout cela à la ronde finale.''  
 - Yvan Beauchemin, La Tempête (72)
   ''J'ai des problèmes sur les verts, ces temps-ci, et cela a encore été le cas aujourd'hui, pour cette première ronde.''
  - Marc-André Champagne, Saint-Jean (71).

*Droits d'auteur Martial Lapointe. Toute reproduction de ce texte doit recevoir l'approbation de l'auteur.

lundi 16 juin 2014

compétition : Tournoi des Maîtres


   Lac Etchemin - Tel un gamin, Pascal Dupont rentre chez lui pour s'amuser. Le kid est de retour dans son patelin et même s'il se mesurera à l'élite des golfeurs professionnels du Québec, il entend bien y prendre plaisir d'abord et avant tout.
   ''Je ne me fais pas d'illusion, je vais être confronté aux meilleurs. Les médias locaux m'ont demandé quels sont mes objectifs pour ce tournoi et j'ai répondu que je voulais surtout m'amuser et vivre pleinement cette expérience."
   L'expérience dont l'assistant-pro du club de golf de Beauce, à Sainte-Marie, fait allusion est le Tournoi des Maîtres de l'AGP, un événement qui regroupe une soixantaine des meilleurs joueurs de ce circuit professionnel et qui se tient mercredi le 18 et jeudi le 19 juin au Lac Etchemin.
   Le petit gars de la place
   La compétition se déroule sur deux jours mais d'abord le mardi, il y aura le pro-am et le petit gars de la place se fait un devoir et un plaisir de participer à cette rencontre amicale.
   ''C'est un cadeau que je me fais de m'inscrire à ce tournoi et je suis bien content que l'AGP ait accepté ma candidature. J'aime croire que l'on m'a donné cette chance parce que, justement, je suis natif de Lac Etchemin. Je vais être la "saveur locale", le joueur du coin!", lance-t-il, sourire en coin, amusé et, de toute évidence, heureux et fébrile pour ne pas dire quelque peu nerveux.
   "Je crois bien que je vais avoir tout le soutien du public, ajoute-t-il. Mon caddie, Stéphane Poulin, est aussi un gars de Lac Etchemin, un bon golfeur membre du club hôte. En tout cas, lors du pro-am, cela va être plus cool et j'entends bien saluer tout mon monde."
   Champion du club
   Pascal Dupont, 28 ans, a joint les rangs professionnels il y a 9 ans. Il est assistant-pro à Sainte-Marie depuis six ans, ayant auparavant oeuvré au Royal-Québec et au Dorchester. Il a participé à quelques tournois de la division des assistants-pros sur le circuit de la AGP. Il a maintenant ses cartes de pros classe A.
   La compétition, il en a surtout fait plus jeune et parmi ses exploits, notons qu'il a été deux fois champion du club au Lac Etchemin. Serait-ce un atout en vue du défi qui se pointe?
   "Je l'ai dit, je n'ai pas de grande attente, je vais là d'abord et avant tout pour m'amuser, pour participer à un tournoi qui se déroule sur le terrain de mon enfance (voir la vidéo). Mon golf est bon, mon jeu court va bien. Je connais le terrain, c'est surtout cela, mon atout."
   Comme l'explique Pascal Dupont, le terrain du Lac Etchemin a la particularité d'offrir de courtes normales quatre mais de longs par cinq.
   "Pour l'emporter, précise-t-il, il faudra savoir bien gérer le terrain. Je le connais bien et je sais où il faut se positionner dans les allées et sur les verts pour obtenir de bons résultats."
   Dave Lévesque
   C'est la première fois que le club Lac Etchemin accueille un tournoi de l'AGP. Le Tournoi des Maîtres se tenait auparavant sur les allées du club de Lévis.
   Le champion défendant est Dave Lévesque et il sera du dernier groupe à prendre le départ, mercredi à 11h30, en compagnie de Marc Girouard du club Le Diamant et de Serge Thivierge de La Vallée du Richelieu. Quant à Pascal Dupont, le kid qui fait un retour chez lui, il sera au tertre de départ à 8h30.
   D'autres pros de la région de Québec sont au rendez-vous, soit Louis-Alexandre Pitre du Royal-Québec, Nicolas Fortin de Lévis et bien sûr, Yvan Beauchemin, de La tempête, qui connaît un très bon début de saison.
 
*Droits d'auteur Martial Lapointe. Toute reproduction de ce texte doit recevoir l'approbation de l'auteur.

jeudi 12 juin 2014

portrait : renée houde


  Boischatel - Elle aime le golf, elle aime les jeunes. Il n'y a pas d'autres raisons. Dans la région de Québec, elles sont plutôt rares les activités reliées au golf et aux jeunes auxquelles n'est pas associée Renée Houde.
   ''Que voulez-vous que je vous dise? J'aime cela, c'est tout! Je trouve cela bien que les enfants s'initient à des sports, alors si je peux aider, tant mieux!''
   D'abord enseignante qui a ensuite monté son entreprise d'organisation de congrès, Renée Houde est à la retraite depuis peu. Donc, cette joueuse de golf du Royal Québec a davantage de temps pour se consacrer à sa passion, soit aider les jeunes au golf. Pas donner des cours, juste être bénévole.
   Elle l'admet, elle y consacre beaucoup d'heures au point de n'avoir aucune idée précise sur le nombre exact par semaine. Mais ce n'est qu'un détail, elle l'a dit, elle adore cela. On la retrouve donc bénévole à l'Académie de golf Fred Colgan (AGFC), très active à GO Les Filles, et, bien sûr, au sein de l'équipe responsable des juniors chez Golf Québec.
  Le printemps, elle quitte pour la Floride où elle donne un coup de main aux camps de jeunes de l'AGFC. ''Pendant deux semaines, je fais des sandwichs pour les enfants'', lance-t-elle, à la fois amusée et fière.
   GO Les Filles
   Il y a huit ans, alors qu'elle se trouvait dans un autobus menant les juniors à un camp de golf, Renée Houde a échangé longuement avec une fillette pleine de talent. Elle a écouté la petite Josée Doyon, du club de Beauceville, lui parler de ses ambitions, de ses rêves. Quelques années plus tard, l'idée lui est alors venue de faire quelque chose de plus pour le golf et, cette fois, plus particulièrement pour les jeunes filles.
   ''C'est de là que l'idée de créer GO Les Filles est venue, précise-t-elle. Un groupe a été mis en place pour donner un coup de main à cette jeune golfeuse douée et on a réussi à trouver du financement pour l'aider à continuer.
   ''Trouver du financement pour les jeunes sportifs, ce n'est vraiment pas facile, poursuit Renée Houde. Alors on s'est concentré sur l'initiation au golf. On a voulu inciter davantage les filles au golf et, sincèrement, cela a marché."
   La plupart des gamines sur le circuit junior de la région ont un jour participé au programme GO Les Filles, une activité unique à Québec et qui inspire maintenant d'autres intervenants de la région de Montréal. Par le biais d'académies de golf destinées aux jeunes, comme celles de Christian Turbide, Pierre-Luc Bergeron et Fred Colgan, on fait la promotion de GO Les Filles.
   ''Le but est vraiment de contribuer au développement du golf au féminin, précise Mme Houde. On s'y prend en organisant différentes activités, tel le Big Break, une petite compétition d'habileté très amicale. Des athlètes comme Anne-Catherine Tanguay, Josée Doyon, bien sûr, et Julie Foster y participent et font part de leur expérience et les petites aiment bien cela.''
   Mais est-ce que tout cela en vaut la peine? Renée Houde répond sans hésiter en donnant l'exemple de Josée Doyon: ''La petite Beauceronne, qui évolue avec Kent State, aux États-Unis, vient d'être sélectionnée au sein de l'équipe ''Capital One Academic All-District Women's At-Large Teams'', une récompense en tant qu'athlète ayant réussi à combiner les performances athlétiques et les études avec brio.''
   Compétition
   Avec Golf Québec, Renée Houde consacre beaucoup de temps au CIC, le Circuit d'initiation à la compétition. Et quand elle en parle, elle semble elle-même retourner en enfance, décrivant, toute enjouée, les activités de ce circuit regroupant les jeunes - garçons et filles-  de 7 à 10 ans.
   ''Nous avons quatre tournois et ils se déroulent dans une ambiance très festive, raconte-t-elle. Les parents, les tantes, oncles et grand-parents, toute la famille, quoi, suivent les jeunes et les encouragent. Tous s'exclament devant les efforts des petits et cela les encourage. C'est vraiment agréable comme formule.''
   Il y a quatre tournois et le premier aura lieu le 22 juin au club Lac Saint-Joseph. Ils ont lieu les dimanches en après-midi. Les tertres de départs sont avancés, ce qui donne des normales cinq de 250 verges, des normales quatre de 200 verges et des normales trois de 100 verges. Les gagnants de chaque catégorie sont invités à jouer lors de la finale du Circuit régional junior avec les grands.
   ''On a de très, très bons joueurs, certains ont déjà joué la normale!'', souligne Renée Houde, les yeux brillants. Pas de doute, elle aime vraiment le golf, elle aime vraiment les jeunes.

*Droits d'auteur Martial Lapointe. Toute reproduction de ce texte doit recevoir l'approbation de l'auteur.

lundi 9 juin 2014

parcours : charny


   Lévis - C'était un beau petit matin de semaine tranquille, sur un beau petit terrain de golf sans prétention mais agréable à jouer, bref, c'était un très beau moment.
   Vous savez, ce genre de journée où au lever, il pleut averse et, peu à peu, le temps se dégage et il fait de plus en plus beau. On se sent bien, comme si la douceur du temps faisait oublier avec aisance ce qu'il faut oublier. Alors on se présente au club de golf où l'on avait réservé deux jours plus tôt pour constater, bien sûr, qu'il y a plein d'annulations.
   Ce matin-là, sur les allées du club Charny, sur la rive sud de Québec, on entendait souvent cette phrase: ''J'ai bien fait de venir quand même.'' Une phrase émise par de rares joueurs ne regrettant pas leur déplacement malgré le temps incertain quelques heures plus tôt et appréciant cette partie qui se déroulait à bon rythme dans un climat agréable et très confortable.
   Je l'ai toujours dit, au Québec, si l'on attend qu'il fasse beau pour jouer au golf, on ne jouera pas souvent. J'ai dit cela, certes, mais un pro, dans les Cantons de l'Est, m'a déjà lancé, en faisant référence à la pluie: ''Quand ça commence avant 7 heures, ça finit avant 11 heures.'' J'ai souvent mis à l'épreuve cette notion et, je vous dirais en toute franchise, j'ai rarement été déçu.
   Bien entretenu
   Écrire à propos du club de golf de Charny en débutant avec la météo, j'en conviens, ce n'est pas nécessairement ce que l'on veut lire, mais quand même, parlez-en aux dirigeants de clubs, être à la merci de ceux et celles qui émettent les prévisions météorologiques fait parfois échapper de gros mots. Je crois qu'il faut rappeler aux golfeurs que ce n'est pas parce qu'ils annoncent de la pluie qu'on ne peut pas nécessairement jouer.
   Nous voilà donc par une belle journée sur le parcours de Charny. Première constatation: le terrain est bien entretenu, les allées très bien découpées et les verts... oui les verts!, en excellent état. Au moment de payer, à la boutique, le jeune homme à l'accueil avait tout de suite répondu, lorsque questionné sur l'état du terrain: ''Vous allez voir, les verts sont très, très beaux, impeccables, surtout sur le deuxième neuf.'' Et il avait totalement raison.
   Au début, toutefois, on remarque sur certains tertres de départ, l'herbe un peu haute. Sauf qu'on allume et qu'on se dit qu'avec la pluie en début de journée, il fallait peut-être attendre un peu avant de grimper sur les tertres avec la tondeuse.
   Verts ondulés
   Le parcours du club de golf Charny en est un à normale 71 de 5874 verges des jalons bleus. Assez court, je dirais même plutôt facile pour les longs frappeurs, il offre néanmoins certains défis. Il faut savoir utiliser le bon bâton au bon moment.
   Le principal défi se retrouve toutefois sur les verts. Ils sont ondulés à souhait pour rendre difficile la lecture de la trajectoire à suivre jusqu'au trou. La tendance des roulés laissait croire qu'il fallait évaluer la courbe beaucoup plus haut de ce qu'elle en avait l'air. Toujours prendre le temps et le soin de bien ''lire'' la ligne avant d'effectuer son roulé, sans toutefois trop retarder le jeu, serait un petit conseil à donner.
   Les choses se compliquent d'ailleurs au 14e trou, une courte normale trois avec un vert à deux paliers. Et à propos des normales trois, vous remarquerez des arbres bien plantés entre les aires de départ et les verts, quelque peu en retrait, juste assez pour compliquer l'alignement.
   Si l'on poursuit en ce qui a trait aux difficultés de ce terrain, il faut prendre en considération certains trous qui demandent distance et précision, notamment le long par 5 au 11e trou et la normale trois de 185 verges qui suit. Les deux trous sont en pente, en montant, obligeant l'utilisation de clubs plus longs.
   En temps sec
   Cela faisait quelques années que je n'avais pas mis les pieds sur ce parcours de la rive sud. Les souvenirs encore en tête ne laissaient pas nécessairement une aussi bonne impression. N'empêche, il faudrait y retourner car au prix demandé, soit 35$, cela en valait la peine. D'autant plus que la qualité y était.
   Toutefois, après avoir discuté de cette expérience avec des amis golfeurs, l'un d'eux a émis le commentaire comme quoi le terrain devait effectivement être très beau et en excellente condition, puisque la température est idéale en ce moment pour ce parcours. Il appert, selon lui, qu'une absence trop longue de pluie rend ce terrain excessivement sec et, par la même occasion, moins agréable à jouer.
   Toutefois, selon le directeur Sébastien Tremblay, un système d'arrosage est en place pour les verts et les tertres de départ, ce qui n'est pas le cas pour les allées. ''C'est sûr que s'il y a un épisode de sécheresse extrême, les conditions ne seront pas à leur meilleur, comme pour tous les autres terrains qui n'ont pas de tels systèmes'', précise-t-il.

   *Droits d'auteur Martial Lapointe. Toute reproduction de ce texte doit recevoir l'approbation de l'auteur.

jeudi 5 juin 2014

compétition : amateurs lac sait-joseph


   Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier - Au 18e trou, le trio quitte le vert alors que la noirceur s'installe. La ronde a été bonne?, demande-t-on. L'un d'eux lève la main et écarte bien les cinq doigts. Un moins cinq? Signe de tête affirmatif. Alors la victoire est en poche!
   Et ce ''l'un d'eux'' qui affiche les cinq doigts est Danny Turbide, du club de Cap-Rouge, qui a ainsi remporté mardi le premier tournoi fielday de Golf Québec, région de la Capitale.
   La compétition se tenait au club Lac Saint-Joseph et comme le vert du trou numéro un est en réparation, l'ancien 18e trou de ce parcours (cette normale trois tout au haut de la côte) a été utilisé, portant ainsi la normale à 71 et donnant un score de 66 au vainqueur.
   Près du fanion
   Le secret de cette victoire, Danny Turbide l'attribue à ses coups pour atteindre le vert.
   ''J'ai collé la pine, comme on dit, a-t-il précisé. J'ai souvent eu de courts roulés et ils sont tombés! Étrangement, c'est avec mon fer de 58 degrés, mon meilleur bâton en temps normal, que j'ai eu plus de difficulté. À chaque fois que je l'ai utilisé, j'ai frappé au-delà du vert.'' (Voir la vidéo.)
   C'est ainsi qu'il a inscrit le seul bogey au 7e trou. Toutefois, les quatre trous précédents, il avait inscrit des oiselets pour chacun d'eux!
   ''J'ai vraiment attaqué les fanions, a-t-il ajouté. Au troisième trou, après deux mauvais coups sur cette normale cinq, j'ai frappé dans l'herbe haute un long coup de 170 verges qui s'est retrouvé à quelques pieds du trou. C'est là que tout s'est mis en branle.''
   La deuxième place est allée à Yves Blais du Royal Québec. Il a joué 70, sa meilleure partie en compétition.
   ''J'ai frappé droit toute la journée, a-t-il expliqué, et cela a donné deux oiselets et un bogey. Je suis bien heureux de ce résultat.''
    Kevin Genois de La Tempête a pris le troisième rang avec la normale.
   Cloutier dans le AA
   Dans la classe AA, la victoire est allée à Raynald Cloutier (photo). Il a ramené une carte de 75, soit 35 sur le neuf d'aller et 40 sur le retour.
   ''J'ai gagné grâce à mon jeu sans faille sur le premier neuf, bien sûr, a-t-il dit. Tout allait bien. Par contre, au retour, les choses se sont compliquées mais c'est ok, j'ai pu m'en tirer avec la victoire.''
    Erik Leblanc, du club Montmorency, et Eric Martel, de Donnacona, se partagent la deuxième place avec des marques de 78.
   Dans la classe A, c'est Rémi Couture, de Baie Saint-Paul, qui signe la victoire avec 78, suivi de Jean-Pierre Pichette, du Montmorency, qui a joué 82, et de Réal Laverdière, de Saint-Pamphile, qui a ramené une carte de 84.
   Quelque 114 joueurs ont pris le départ de ce premier tournoi de la saison. Le prochain rendez-vous aura lieu le 17 juin au club de golf Saint-Pacôme.
   Pour les résultats, voici le lien:
http://quebec.bluegolf.com/bluegolf/quebec14/event/quebec1444/contest/1/leaderboard.htm


*Droits d'auteur Martial Lapointe. Toute reproduction de ce texte doit recevoir l'approbation de l'auteur.


lundi 2 juin 2014

compétition : championnat de québec


   Les normes à suivre sont nombreuses et les attentes sont grandes. Néanmoins, les gens de La Tempête et ceux de Synchro Sports, eux,  sont prêts. Prêts pour accueillir à Québec les légendes.
   Du 3 au 7 septembre, se tiendra au club La Tempête à Lévis, le Championnat de Québec.  La région de la Vieille Capitale accueillera donc une étape du Champions Tour, circuit dans lequel évolue des légendes tels Fred Funk, Jeff Sluman, Bernhard Langer, Jay Haas ou encore le talentueux Fred Couples. Des légendes bien vivantes, toutefois, puisque l'on a affaire à de grands joueurs qui en mettent encore plein la vue d'un tournoi à l'autre.
   Le Championnat de Québec prend la relève du championnat de Montréal, une étape sur le circuit des Champions. Cette étape se tient à Québec, cette année, compte tenu que la région montréalaise recevra un autre événement de golf d'envergure, soit l'Omnium canadien.
   Le terrain d'abord
   Les différents acteurs impliqués dans ce projet sont donc prêts à livrer un tournoi qui saura attirer les foules. Une bonne partie du succès repose toutefois sur la qualité du terrain et c'est pour cette raison que le professionnel de La Tempête, Frédéric Lessard, estime que le surintendant Yannick Lévesque a un beau défi.
   ''On a eu un gros hiver difficile et on avait bien hâte de voir comment le terrain sortirait au printemps, explique le pro. Finalement c'est bien mais on se croise les doigts. C'est du gazon et on est à la merci de la météo.
   '' La PGA impose des normes très strictes, poursuit-il. Il y en a pour tout: les verts, les allées, la hauteur du rough et les fosses de sable. Mais nous ne sommes pas trop inquiets, Yannick, le surintendant, et l'équipe de Synchro Sports vont livrer un beau terrain à la PGA.''
   Dixième saison
   Effectivement, les conditions météorologiques demeurent toujours un facteur important lorsqu'il est question d'événement de golf et peut-être même plus particulièrement au Québec. Parlez-en aux gens de Golf Channel qui ont débarqué d'Orlando, ces jours derniers.
   '' Ils sont venus examiner les lieux, voir entre autres où installer les tours pour les caméras, raconte Carole Bergeron, responsable des communications à La Tempête. Ils arrivaient du chaud pour se retrouver dans un milieu où il faisait à peine neuf degrés! Certains ont grelotté. ''
    La Tempête entreprend sa dixième saison. Sa qualité a fait en sorte que quatre ans après son ouverture, le club accueillait le Skins Game qui a connu tout un succès. Et voilà que quelques années plus tard, un autre projet, jugé plus gros, très gros même, soit ce Championnat de Québec, y sera présenté. Alors qu'est-ce que le club va nous proposer dans cinq autres années?
   '' Oups, échappe Carole Bergeron, difficile à dire. C'est sûr qu'il y aura d'autres projets, mais on ne peut rien avancer pour le moment.''
   '' Sky is the limit, lance pour sa part Frédéric Lessard. Avec le directeur-général André Raymond, on regarde toujours plus haut.''
   Oui, toujours plus haut vers le ciel que l'on souhaite d'un bleu pur pour cet événement d'envergure.
___________________________________________________________________________________

Et pourquoi pas Yvan Beauchemin?

 Les amateurs de golf de Québec vont être gâtés, en septembre, avec la venue des vedettes du circuit des Champions. Lequel de ces joueurs légendaires va-t-on suivre sur le terrain?
   La question a été lancée à Carole Bergeron et à Frédéric Lessard. L'un et l'autre avancent des noms. ''Je ne suis pas un grand fan de Bernhard Langer, mais sur le circuit des Champions, il est tellement dominant qu'on ne peut l'éviter'', mentionne le pro avant d'ajouter d'autres noms comme Funk et Couples.
   ''Oui, Couples!, s'exclama Mme Bergeron. Il est tellement beau!'' Sauf que son collègue glisse le nom d'Yvan Beauchemin, le pro associé à La Tempête pour les tournois professionnels et qui a obtenu sa place pour le Championnat de Québec. Dès lors, les autres noms sont tassés et chacun se promet de suivre LEUR pro pendant l'événement.
   Et ils croient beaucoup en ses chances puisque Beauchemin joue de l'excellent golf ces temps-ci, venant d'ailleurs tout juste de remporter l'un des gros tournois provinciaux, soit l'Omnium printanier.
   Le principal intéressé veut bien y croire lui aussi (voir la vidéo) et il estime que pour l'emporter, il faudra jouer, selon les conditions, entre moins 12 et moins 18 sur les trois jours de la compétition.

*Droits d'auteur Martial Lapointe. Toute reproduction de ce texte doit recevoir l'approbation de l'auteur.