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dimanche 6 juillet 2014

compétition : omnium du québec - ronde finale



  Québec -  Après avoir calé un roulé de quelques pieds pour commettre un boguey au 18e trou du golf La Faune, ce dimanche, Dave Lévesque a échappé un soupir de soulagement. Quelques minutes plus tard, il soupirait de nouveau mais cette fois pour soulever un gros trophée puisqu'il venait de remporter l'Omnium du Québec.
   ''Je crois que l'expérience d'avoir gagné de différentes façons, au cours des dernières années, m'a aidé. C'est à cela que je dois cette victoire'', a expliqué celui qui termine avec un cumulatif de moins 7 pour être le grand champion.
   À la fin de la partie, il s'est excusé auprès de ses supporters de leur avoir fait vivre quelques émotions fortes avec cette partie serrée puisque l'Américain Javier Sanchez et le Québécois Kevin Fortin-Simard  l'ont talonné en finissant tous deux à moins 6. ''On ne finit pas toujours comme on le planifie'', a émis Lévesque, visiblement soulagé.
   Balle à l'eau
   Quand il s'est pointé sur le tertre du 18e trou, Dave Lévesque était à moins 8, pendant que son rival Javier Sanchez, sur le même trio que lui, jouait moins 6. Le Québécois Kevin Fortin-Simard, qui les précédait, avait aussi terminé à moins 6. Le meneur a alors sorti son bois 1 pour attaquer le dernier trou. Sa balle a atterri dans l'allée pour ensuite bondir sur la droite, plongeant dans l'étang longeant le dix-huitième trou.
   En trois coups sur le vert, il devait se limiter à deux coups roulés, sur une distance d'environ 40 pieds, pour assurer la victoire. Il l'a fait effectivement en deux. Aurait-il été préférable de prendre un club moins long et juste placer la balle en lieu sûr?
   ''J'ai toujours dit que la clé de mon jeu, a-t-il répondu, c'est mon putter et mon bois 1. Je l'ai bien frappé mon driver mais la balle s'est quand même retrouvée à l'eau. C'était juste une question d'alignement.''
   Fortin-Simard dans la course
   Absent de la compétition depuis quelques années, le golfeur jeannois Kevin Fortin-Simard a remis, comme la veille, une autre carte de 68 pour ainsi conclure deuxième, à égalité avec l'Américain Sanchez. Fortin-Simard a joué du bon golf même si, sur les derniers trous, les roulés ne tombaient pas.
   Au 14e trou, d'ailleurs, sa balle est restée suspendue sur le bord de la coupe et a refusé d'entrer. Les trois autres trous suivants ont également représenté des chances d'oiselets mais cela ne s'est pas produit, il n'a pas pu atteindre le moins 7 qui l'aurait conduit en prolongation.
   ''D'accord, a lancé Fortin-Simard, cela aurait été bien que ces coups roulés tombent, mais ce ne fut pas le cas. Quand j'ai attaqué cette dernière ronde, c'est dès le début que je souhaitais marquer des points. Je croyais bien pouvoir profiter des normales cinq sur le neuf d'allées, coller quelques oiselets dès le départ et mettre un peu de pression, mais ce n'est pas arrivé.''
   Un hôte mi-satisfait, mi-déçu
   Croisé après sa partie, le professionnel du club de La Faune, Benoît Latour-Larouche, ne cachait pas sa déception d'avoir terminé avec un cumulatif pour ces quatre rondes de 302, mais se disait néanmoins satisfait d'avoir éviter le couperet. C'est sa troisième ronde, avec 82, qui lui a fait mal.
   ''Je suis content de ma dernière partie à 75, a-t-il émis, mais celle de la veille m'a sorti de la course. Je ne me fais pas d'illusion, je ne crois pas avoir toute la préparation des meneurs que je côtoyais, mais je sais que je pouvais terminer à une meilleure position'', a commenté celui qui, quelques heures avant son départ de jeudi, travaillait encore aux préparatifs du tournoi.
   Ils ont dit...
   ''J'étais toujours à court, sur les coups roulés. Avec la pluie, la vitesse avait beaucoup ralenti. N'empêche, j'ai aimé mon tournoi et j'ai aussi bien aimé venir ici, à Québec.''
   - Javier Sanchez
   ''J'aurais aimé être un peu plus dans le coup mais à moins 3, c'est ok. Ce fut une journée difficile, j'ai eu des problèmes avec mon élan. Ça ne marchait pas, c'était surtout une question de tempo.''
   - Maxime Barré
   ''Oui, on va répéter l'événement. C'est sûr qu'on doit d'abord faire un post-mortem, mais il ne fait pas de doute que l'on va présenter de nouveau ce tournoi l'an prochain.''
   - José de Freitas, directeur général Four Points Sheraton


*Droits d'auteur Martial Lapointe. Toute reproduction de ce texte doit recevoir l'approbation de l'auteur.

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