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samedi 6 décembre 2014

compétition : qualifications LPGA 2014 - 3


   Daytona Beach, Floride - Habituellement, les coups de départs avec le bois un de Maude-Aimée Leblanc sont 30 verges plus longs que ceux de ses compagnes de trio. Ce samedi, au 18e trou des qualifications de la LPGA à Daytona Beach, la balle de la Sherbrookoise est allée encore plus loin, soit 50 verges de plus, tellement elle y a mis toute la gomme, déterminée comme jamais à jouer la ronde du lendemain. Et elle y sera à cette cinquième partie décisive.
   Sur le tableau des meneuses, tout juste avant la ligne où il est écrit ''coupure à plus deux'', apparaît le nom de Leblanc. Son score de moins deux pour la 4e ronde lui a permis d'être parmi les 70 joueuses disputant la dernière partie des qualifications, celle qui pourrait lui permettre de se retrouver sur la LPGA en 2015.
   Son coup de canon, au 18e trou, donnait l'impression qu'elle voulait faire payer à sa balle l'oiselet d'environ huit pieds raté le trou précédent. Elle aurait passé à moins trois, une position plus confortable.
   ''Non, je ne regrettais pas ce coup roulé. Je l'ai bien frappé mais la balle a sautillé sur le vert. S'il y a un coup que j'aimerais reprendre, ce serait plutôt ma courte approche au 18e. J'aurais aimé placer la balle plus près de la coupe'', de raconter celle qui devra se retrouver parmi les 20 meilleures, ce dimanche, pour obtenir son laissez-passer à temps plein pour le grand circuit.
   À la plage
   Maude-Aimée Leblanc s'élançait dans le premier trio du matin, sur le parcours Jones du LPGA International, son préféré. Elle a commis deux bogeys qu'elle a effacé avec quatre oiselets.
   Après la partie, elle analysait son jeu et convenait avoir fait quelques petites erreurs au début, mais que tout s'était replacé petit à petit.
   ''Je poussais vers la droite mes fers longs et tirais à gauche mes wedges, contrairement à la veille. Sauf qu'au moins, je vais jouer demain'', a-t-elle lancé confiante même si elle devait attendre encore des heures pour être officiellement confirmée pour la partie du lendemain.
   ''Je m'en vais à la plage pour attendre sagement le courriel qui me donnera mon heure de départ pour la dernière ronde'', a-t-elle glissé, un large sourire au visage.
   Malchance
  Du côté de Sara-Maude Juneau, sa position de départ, en cette quatrième journée, soit à égalité en 40e place, lui donnait espoir d'être de la ronde finale. Après un premier neuf de trois bogeys et trois oiselets pour la normale, elle s'est effondrée sur le neuf de retour. Elle y est allée de trois normales, cinq bogeys et un double bogey pour plus sept, une marque qui l'éliminait de la compétition du dimanche.
Sara-Maude Juneau ne cachait pas sa déception au 18e trou.
   ''Je ne sais pas ce qui s'est passé...'' Elle n'a pas prononcé ces paroles, après sa partie, mais les a soupirées, déçue à l'extrême, avant de reprendre: ''J'ai joué de malchance. Je frappais des bons coups mais je n'obtenais pas de bons résultats. Parfois, la balle tombait où je le souhaitais mais elle faisait un mauvais bon qui me pénalisait.''
   Et c'est ainsi que peu à peu, la malchance a joué sur la confiance et les erreurs ont survenues.
   ''C'est dommage, j'ai travaillé fort au cours des derniers mois pour réussir ici et je connais ce mauvais neuf, a-t-elle exprimé. J'ai maintenant besoin d'une pause. Je vais retourner au Québec pour les fêtes, oublier cette partie et me concentrer sur ma prochaine saison sur le Symetra Tour.''
  
 *Droits d'auteur Martial Lapointe. Toute reproduction de ce texte doit recevoir l'approbation de l'auteur.

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