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mercredi 30 avril 2014

actualité : omnium du québec


   Québec - La conférence de presse vient de terminer et le golfeur d'expérience Daniel Talbot s'installe à une table pour avaler quelques bouchées. "Si j'avais pris le micro, glisse-t-il, sourire en coin, j'aurais dit oui, d'accord, on peut parler de moi comme d'une légende, mais j'aurais aussi précisé que ce n'est pas moi le champion de la première édition de l'Omnium du Québec en 1909."
  Dernier jour d'avril, au club de golf La Faune, à Québec, où le président de l'AGP, Jean Trudeau, vient d'annoncer le retour du plus vieux tournoi de golf au Québec. Il parle de tradition, de légendes auxquelles il associe le nom du célèbre golfeur québécois qui a signé de si nombreuses victoires tout au long de sa carrière.
   Car Daniel Talbot, la légende vivante, et plusieurs autres golfeurs de haut calibre, débarqueront à Québec le 3 juillet prochain pour y disputer la première ronde de l'Omnium du Québec Promutuel Assurance, qui renaît de ses cendres 20 ans plus tard. Un tournoi sur quatre jours, avec couperet après deux rondes, qui compte comme champions d'autres joueurs légendaires tels les Dave Barr, Moe Norman ou encore le célèbre Adrien Bigras.
   Lors de sa dernière présentation, en 1996, au club de Dorval, c'est l'Américain Chris DiMarco - qui sera très populaire les années suivantes sur le circuit de la PGA - qui avait signé la victoire. Quant à Daniel Talbot, il compte trois titres remportés en 1979, 1981 et 1984.
   Un rêve
   Pour le président de l'Association des golfeurs professionnels, il s'agit d'un rêve qui se réalise.
   "Nous sommes fiers de relancer cette propriété historique et si chère dans le coeur de nombreux golfeurs pour qui le mot tradition a un sens profond, explique Jean Trudeau. La première édition de l'ère moderne de l'Omnium du Québec voit le jour grâce à la vision des entreprises Promutuel et du golf de la Faune qui ont cru en ce rêve."
   Ce tournoi a toujours été la propriété de Golf Québec et l'AGP en a acquis les droits pour 2014, 2015 et 2016. Le directeur général de Golf Québec, Jean-Pierre Beaulieu, a salué l'initiative de faire renaître le deuxième plus vieux tournoi au Canada et d'y accueillir des amateurs.
   L'AGP, qui fera bientôt connaître son calendrier de la saison, met fin au tournoi de la Coupe des Champions qui se tenait aussi au golf de La Faune, compte tenu l'arrivée de l'Omnium Promutuel Assurance.
   Lévesque et cie
   On parlait donc de légendes, lors de cette annonce, mais il était aussi question de pros en pleine gloire, tel le golfeur de l'année au Québec depuis trois ans, Dave Lévesque. Ce dernier avoue qu'il n'a guère connu ce tournoi: "Mais, ajoute-t-il, j'aimerais bien voir mon nom sur le trophée aux côtés de tous ces grands golfeurs."
   Le pro de compétition à La Tempête, Yvan Beauchemin, n'hésite pas pour sa part à rappeler une anecdote vécue à l'Omnium du Québec, lui qui y a joué pour la première fois à l'âge de 17 ans comme amateur.
    "Cette année-là, j'étais adjoint au club Elm Ridge où je gagnais 168$ par semaine, raconte-t-il. Au dernier trou, je voulais placer ma balle plus bas que le fanion pour avoir un roulé en montant. Mais je suis allé huit pieds plus haut. Sauf que j'ai bien lu la ligne du roulé et la balle est tombée. Ainsi, au lieu de terminer en quatrième position avec deux autres joueurs, j'ai fini seul en troisième place pour gagner une bourse qui équivalait à 19 semaines de travail!"
   Quant à Daniel Talbot, il a bien hâte de se retrouver en compétition au golf de La Faune où il a gagné la Coupe des Champions l'an passé. "C'est un parcours où tu ne peux jamais baisser ta garde, mais c'est tout de même l'un de mes préférés," précise-t-il




*Droits d'auteur Martial Lapointe. Toute reproduction de ce texte doit recevoir l'approbation de l'auteur.
 

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mardi 29 avril 2014

potinage : nouvelles de clubs (2)

  
  Québec - Plus que jamais ça sent enfin le golf dans la région de Québec. Déjà certains sont allés s'élancer à Victoriaville ou au Boisés de Joly (qui a reçu 170 joueurs vendredi le 25 avril), maintenant ils ont moins de route à parcourir puisqu'à Québec même, des terrains sont prêts à accueillir les golfeurs.
   C'est le cas du club La Faune qui reçoit les amateurs le premier mai.
   "C'est officiel, jeudi le premier, on ouvre", de confirmer Liette Fortier, directrice du golf à La Faune.
   Celle-ci en a profité pour rappeler que le club vient d'asphalter tous ses sentiers et qu'une nouvelle salle de réception, pouvant recevoir 400 convives, sera bientôt ouverte. "Avec cette nouvelle salle plus vaste, on va pouvoir accueillir de plus gros tournois", a précisé celle qui en est à sa deuxième saison à La Faune comme l'est Benoît Latouche à titre de professionnel. Ce dernier était toutefois assistant pro auparavant.
   Le Grand Portneuf est prêt
   Le club du Grand Portneuf ouvre aussi ses allées aux golfeurs ce jeudi premier mai. Selon le directeur Jean-Philippe Piché, les verts étaient prêts à 90% vendredi dernier et devraient être en excellent état pour l'ouverture.
  M. Piché a par ailleurs précisé que le pro Patrick Poulin a été officiellement nommé titulaire de l'Académie Callaway installée au club. Celle-ci  se spécialise dans l'ajustement des bâtons. De plus, le Grand Portneuf offre 25 équipements complets de haute gamme aux golfeurs qui veulent en faire l'essai pour une partie.
  Ça bouge au Lac Saint-Joseph
  Coup de fil au directeur du club Lac Saint-Joseph, Jean-François Côte, et c'est un homme enchanté, enthousiaste, que l'on a au bout de la ligne. Après qu'il eut énuméré tous les changements et projets, on comprend.
   "C'est autant au niveau du terrain qu'au chalet, a dit M. Côte. On a fait des investissements majeurs, les membres et les visiteurs vont être enchantés. Juste pour le chalet, les gens vont avoir toute une surprise en entrant. Pourtant, on n'a changé aucune division."
   Plus de détails à propos de ces nouveautés au club Lac Saint-Joseph seront bientôt disponibles sur ce blog.
   Sous-bois dégagés à Joly
   Des travaux entrepris l'automne dernier, aux Boisés de Joly, font en sorte que les membres et visiteurs  joueront dans de meilleures conditions. Le directeur du club, M. Julien D'Amour parle du déboisement, dans les sous-bois, et le changement de sable dans les fosses.
   "Juste en dégageant les sous-bois, a-t-il expliqué, on réduit grandement le temps de jeu. Dans les fosses, on avait un sable disons "farineux" qui, lorsque mouillé, rendait les sorties de trappes très difficiles. Nous l'avons remplacé par un sable plus granuleux."
   Une capitainerie a aussi été instaurée au club dans le but de créer une vie sociale plus dynamique.
   Re-retour de Bérubé au Trois-Saumons
   Il avait quitté en 1996 puis était revenu en 2001, pour repartir de plus belle en 2008, direction Lévis, et le voilà de nouveau au Trois-Saumons cette année. Le professionnel Bruno Bérubé entreprend donc sa 17e année à ce club de Saint-Jean-Port-Joli, et sa 25e comme pro de golf.
   En accéléré
   Court message du professionnel de Beauceville, Alain Simard, qui apparaît vendredi dans la boîte courriel: "Martial, nous sommes le 25 avril et on vient de tondre les verts! Ils sont impeccables!"... Le club Lorette complètera cette saison la réfection de ses fosses de sable entreprise l'automne dernier...Les membres du Castor célèbreront cette saison le 50e anniversaire de leur club... La flotte de voiturettes électriques a été augmentée de dix nouvelles voitures, cette année, au club des Pins, à Saint-Alban, qui a aussi fait l'acquisition de machinerie neuve pour l'entretien du terrain... Le club de Beauce à Sainte-Marie a lui aussi renouvelé sa flotte de voiturettes électriques, cette année... Au club de Thetford Mines, un nouveau surintendant a été nommé, en l'occurrence M. Daniel Lamothe qui succède à M. Stéphane Chainey.




*Droits d'auteur Martial Lapointe. Toute reproduction de ce texte doit recevoir l'approbation de l'auteur.

vendredi 25 avril 2014

potinage: nouvelles des clubs

   
   Lévis - Nouvelle saison de golf, nouvelles figures qui se pointent. Nouvelle saison car, parole de quelques propriétaires de terrains, le jeudi premier mai ou dès le lendemain, ça joue au golf à Québec, et nouvelles figures parce que de nouveaux directeurs généraux prennent les commandes de certains clubs de la région.
   À Lévis, Serge Boucher fait son entrée. Il arrive de la région de Montréal. Très actif sur le conseil d'administration pendant ses 23 années comme membre au Blainvillier, puis directeur général par intérim, M. Boucher a été embauché par le club de Lévis en début d'année.
   Pour lui, c'est un nouveau départ. À 56 ans, il a vendu ses entreprises et a décidé de faire le saut, de répondre à l'annonce placée par le club de la rive sud qui cherchait un nouveau directeur général.
   "C'est un retour au bercail, je renoue avec mes racines. Ma famille vient de Québec. Je suis heureux d'être de retour", raconte-t-il, visiblement enchanté par ce nouveau défi.
   Le club de Lévis devrait ouvrir le 11 mai et, la veille, les membres sont conviés à une corvée.
   Formule de cartes au Alpin
   Le club Alpin débute aussi la saison 2014 avec un nouveau directeur général. Claude Harvey succède à Marc D'Astout. Ancien directeur de la restauration au club de Cap-Rouge, il amène avec lui François Sauvé qui a déjà été professionnel en titre à ce même club.
   M. Harvey invite les golfeurs à prendre connaissance des nouvelles formules d'abonnement au Alpin, dont l'une où les amateurs peuvent acheter un certain nombre de parties, par exemple une première série de 10 à 575$ ou encore une série de 20 à 1100$.
   Système d'irrigation à Cap-Rouge
   À Cap-Rouge, justement, les travaux d'installation d'un système d'irrigation sont terminés. Un investissement de 800 000$.
   "Ce système va nous permettre un contrôle optimal de l'eau. On va mieux la gérer. Il sera possible d'arroser plus de surface tout en utilisant moins d'eau", explique Frédéric Théberge (photo) qui entreprend sa deuxième saison comme professionnel à Cap-Rouge.
   Forfait au Mont Tourbillon
   Le club Mont Tourbillon revient avec son forfait à 70$ pour deux personnes avec voiturette avant 9h30 et le propose, cette année, en après-midi également. Selon le propriétaire Michel Noël, la formule a été très populaire l'an passé et c'est pour cette raison que le club l'offre aussi à partir de 15h, cette année.
   Des travaux ont aussi été entrepris au chalet, dont le déménagement du casse-croûte qui sera plus central, soit juste au-dessus de la boutique. Michel Noël tient à préciser que le vendredi 2 mai, le Mont Tourbillon et le Royal Charbourg devraient accueillir les golfeurs impatients.
   Terrain d'exercice à Charny et au Métropolitain
   Le terrain d'exercice du club Charny, sur la rive sud, doit ouvrir ce vendredi 25 avril. Au Métropolitain, où le terrain d'exercice est très populaire, ce champ pour pratiquer doit aussi ouvrir en cette dernière fin de semaine d'avril.
   "Nos cartes de plusieurs paniers pour le champ d'exercice attirent les golfeurs. Nous renouvelons la formule", explique l'une des propriétaires, Marie-France Carrier (photo).




*Droits d'auteur Martial Lapointe. Toute reproduction de ce texte doit recevoir l'approbation de l'auteur.
 



mardi 22 avril 2014

réflexion : la relève


  Lévis - Depuis toujours, la continuité, la survie repose sur la relève. C'est une évidence. Quand on parle de l'industrie du golf plongée en pleine crise, est-ce qu'on fait tout pour justement s'assurer d'avoir une relève?
   Si on organise une fête et qu'on invite des jeunes à y participer en leur précisant qu'il y aura de la musique d'une autre époque, on risque de ne pas en attirer beaucoup. Au même titre, je crois, que d'imposer une tenue vestimentaire de "mononcle" à des ados. Je ne dis pas qu'il faut faire sauter tous les codes pour accueillir de jeunes golfeurs, mais si rien n'est fait pour au moins adapter un peu les règles et conduites à cette relève tant souhaitée, elle ne sera pas au rendez-vous.
   Le mot "adapter" apparaît comme l'une des clefs pour mettre fin aux difficultés que connaît le monde du golf. C'est du moins l'avis d'André Raymond avec qui l'on s'est entretenu à ce sujet.
   Période d'adaptation
   Le directeur général et professionnel gestionnaire au club La Tempête, à Lévis, semble agacé par le terme "crise" quand il est interrogé au sujet des moments pénibles que connaît l'industrie depuis quelques années. "Elle est où la crise quand un type comme Donald Trumps investit 250 M$ au Doral, en Floride?, réplique-t-il.
   Il en convient, la demande ne suit pas l'offre, alors il parle davantage d'une période d'adaptation dans laquelle le milieu du golf doit s'engager.
   "Pour survivre, dit-il, des clubs ont posé des gestes nuisibles comme vendre des parties de golf en-dessous de leur prix coûtant. Maintenant, l'heure est à la réorganisation, l'innovation, l'invention. On doit absolument passer par là. Il y aura des gagnants et des perdants. Peut-être que des terrains de 18 trous devront être convertis en neuf trous? Je ne sais pas. Une chose est sûre, il faudra s'adapter à cette nouvelle réalité, celle où il y a encore de nombreuses personnes qui jouent au golf mais qui le font moins."
   Initiative d'en haut
   Celui qui est à l'origine du concept ayant mené à la création du club La Tempête, reconnaît l'idée d'attirer les jeunes pour relancer l'industrie, mais comprend aussi très bien la position des clubs hésitants face à une plus grande place à accorder aux jeunes.
   "Les gens qui travaillent veulent jouer au golf la fin de semaine et si on les en empêche pour laisser plus de départs aux juniors, explique André Raymond, ils ne renouvelleront pas leur abonnement. Déjà que certains étés, il faut composer avec une météo capricieuse. Dans ce contexte, parfois de survie, il est très difficile de demander des efforts dans ce sens aux clubs."
   Des initiatives doivent donc être prises et, dit-il, les idées ne manquent pas nécessairement. Il donne l`'exemple du projet drive, chip and putt lancé aux États-Unis où les jeunes participants avaient la chance de se retrouver à Augusta lors du Tournoi des Maîtres.
   "C'est encourageant de voir une telle initiative venant d'en haut, créée par des intervenants majeurs dans l'industrie comme ceux du Augusta National, se réjouit-il. Donc, des idées, il y en a. Maintenant peut-on les financer? Est-ce que les gouvernements, qui doivent toujours couper, peuvent aider?
   "Et va-t-on privilégier le golf? Quand j'étais jeune, l'hiver, on jouait au hockey, l'été, à la balle. Il y a plein d'arénas, au Québec, et plein de parcs de baseball. Maintenant, ce sont des terrains de soccer", conclut-il.




*Droits d'auteur Martial Lapointe. Toute reproduction de ce texte doit recevoir l'approbation de l'auteur.

vendredi 18 avril 2014

portrait: jc lauzon


   Fort Lauderdale, Floride - Tantôt il effectue ses coups roulés de la droite, tantôt de la gauche, mais plus souvent qu'autrement la petite balle tombe dans le trou.
   Il a 82 ans et joue au golf depuis 1960. Il vient de Laval, au Québec, mais est membre à vie au club Inverrary à Fort Lauderdale en Floride, depuis 1991. Il s'appelle JC Lauzon, sauf qu'on ne parle pas ici du comédien bien connu mais d'un entrepreneur en plomberie maintenant à la retraite.
   Sur le premier neuf, joué en sa compagnie, il a réussi un 37 facile! Sur le neuf de retour, la fatigue jouant au plus malin avec lui, l'a amené à conclure à 41 pour un très beau 78 au total!
   Au club Inverrary, parcours Est, le trou numéro 8 est une normale 4 coudée vers la droite. En deux coups sur le vert, il s'approche de sa balle et dit, tout bonnement, que ce trou est celui où il a le plus souvent réussi de birdies. Il s'installe, le putter à l'envers car, cette fois, compte tenu de la courbe que doit suivre la balle pour gagner le trou, il s'élance de la gauche. Une dizaine de pieds à franchir pour caler l'oiselet et, bien sûr... il le fait!
   Le magicien du fer 8
   Les golfeurs le savent, sur un parcours on rencontre toute sorte de gens, souvent très agréables et rarement, très rarement, déplaisants. C'est même l'une des beautés du golf que de faire des rencontres intéressantes. Sauf que rarement peut-on croiser sur un terrain un... euh, un "phénomène". Et ce JC Lauzon, c'est un phénomène!
   Sur le tertre de départ du premier trou, son compagnon de jeu nous avertit: "Ne vous méprenez pas, c'est un très, très bon joueur. Attendez de voir ses coups d'approche."
   On a eu affaire à un magicien du fer 8. Et même à un magicien du jeu court car, si l'approche avec le fameux fer 8 n'était pas à son goût, si la balle demeurait trop à court du trou, le putter prenait la relève, que ce soit de la droite ou de la gauche.
   "Avant chaque coup d'approche, je marche vers le trou et je compte mes pas, explique-t-il. Une fois cela accompli, je prends mon fer 8 et m'efforce à faire tomber la balle à environ un quart de la distance pour qu'elle roule ensuite jusqu'au trou. Si j'ai une approche de 80 pieds, je vais faire tomber la balle à 20 pieds, C'est juste cela!"
   Et, pas de doute, ça marche!
   Du plaisir
   JC Lauzon a à son actif, entre autres faits mémorables, neuf trous d'un coup! Ses meilleures rondes? "C'est plate, mais je n'ai jamais été capable de jouer plus bas que 70", confesse-t-il, un brin d'amertume dans les yeux. Au club Inverrary, il a été sept fois champion senior!
   Il a souvent fait des voyages de golf et le plus beau terrain qu'il a joué est le National à Toronto. Il dit jouer au golf pour "l'ensemble du jeu", il n'y a pas nécessairement une facette plus qu'une autre qui l'allume si ce n'est de s'amuser et de bien jouer. Et c'est là où il a tout vrai!
   Tout au long de la partie, il placote, lance des blagues, raconte multitude d'anecdotes, se plaint rarement d'un mauvais coup et oui, il s'amuse, il a vraiment du plaisir. Il a compris. Il sait que le golf, c'est un sport, mais avant tout un jeu.




*Droits d'auteur Martial Lapointe. Toute reproduction de ce texte doit recevoir l'approbation de l'auteur.