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jeudi 29 mai 2014

portrait : mario grenier

  

La toute première fois qu'il a fait de la radio, l'animateur Mario Grenier savait que ce serait pour la vie. Cette impression, ou  plutôt cette certitude,  il l'a aussi ressentie lors de sa toute première partie de golf.
   ''J'ai tout de suite eu la piqûre! J'ai su dès lors, comme pour la radio, que je ferais cela le restant de mes jours'', dit l'animateur à l'humour intarissable.
   De par son métier, l'animateur du Brunch Juste pour le Fun, les week-ends à Rouge FM, est évidemment très loquace. Difficile de faire de la radio si l'on est du genre peu bavard. Alors quand on le rencontre pour parler de golf, on ne pose guère de questions. Volubile à souhait, il parle et parle de sa passion, tout calmement mais avec beaucoup de... De quoi au juste? De respect? De reconnaissance? On dirait bien car à l'entendre, ce sport lui procure un plaisir immense et il sait l'apprécier pleinement.
  Des parties, encore des parties...
  ''Je joue plus de 220 parties par année, déclare-t-il tout bonnement, comme si ce chiffre élevé n'avait rien d'exceptionnel. Il n'y a pas si longtemps, j'ai joué 54 trous dans une seule journée!''
   Quelque part, 54 trous, on s'entend, c'est trois rondes de golf!
   ''Le premier 18, précise-t-il, je l'ai joué avec un groupe, le deuxième avec un ami et le dernier, tout seul. Je te dirais même que, si j'ai arrêté après 54 trous, ce n'est pas parce que j'étais fatigué ou tanné, juste parce qu'il faisait noir!''
   Mauvais perdant, mauvais gagnant
   On a affaire à un très bon golfeur. Handicap très bas et pour lui, il faut à tout prix que le score final débute par un 7. Si c'est plus haut que 79, hum hum, il n'aime guère. Mais il le dit lui-même, il est mauvais perdant. Sauf qu'il faut préciser:
   ''Oui je suis mauvais perdant, admet-il, mais pas dans le sens que je vais être désagréable avec les autres joueurs. C'est juste que je m'en veux, que j'ai de la difficulté à accepter un mauvais score.''
   De toute façon, avec son humour typique, difficile de croire que ce golfeur puisse être désagréable. Il doit même être d'une compagnie affable et du genre plaisantin tout au long du parcours.
   ''Non, non, pas vraiment'', répond-il en jetant un coup d'oeil en direction de ses partenaires de jeu à la table d'à côté, comme pour obtenir leur aval. D'ailleurs, son ami et compagnon de jeu Pierre Bernatchez, pro au Royal Québec, le confirme: ''Mario sait rester dans sa partie et il n'est pas toujours en train de blaguer'', assure-t-il.
   Mais voilà que le principal intéressé y va d'un bémol. ''D'accord, je suis mauvais perdant mais aussi un... (là, il hésite un peu, regarde de nouveau du coin de l'oeil le pro et ami) je suis aussi un mauvais gagnant.''
   Il échappe alors un petit rire qui fait tout de suite réagir Pierre Bernatchez. Ce dernier précise: ''L'an passé, Mario m'a battu par un coup. Eh bien toute la soirée je n'ai cessé de recevoir des textos sur mon cell. C'étaient quelques-uns de nos amis communs qui me taquinaient parce que moi, le professionnel de golf, j'avais perdu contre Mario. Il n'avait pas tardé à répandre la nouvelle.''
   Pas de place au doute
   Mario Grenier aime le challenge du golf et la compétition. Pas celle sur les circuits amateurs ou les tournois de club, mais celles entre compagnons de jeu. Il a au moins trois matchs de ce type par semaine et il ne veut surtout pas les rater.
   Il n'a jamais joué en haut de 100. Même pas à sa première fois où il a rendu une carte de 96. Il convient qu'il a dû travailler quelques années avant d'obtenir des parties sous le 80. Il en avait joué 30 au score de 80 avant de le casser pour la première fois. Il avait alors joué 76 en compagnie du boxeur Fernand Marcotte et du joueur de hockey Steve Duchesne.
   ''J'aime vraiment cet aspect du golf, soit le petit challenge que l'on obtient en jouant contre les autres et celui que le jeu nous impose à nous-mêmes, raconte-t-il. Au golf, il n'y a pas de place pour le doute et ça, j'aime bien.''
   Des bobos
   L'animateur radiophonique a toujours été actif dans le sport. Il a longtemps joué du tennis avant de se mettre au golf. L'usure s'est pointée et les bobos sont apparus.
   ''J'ai mal partout, confesse-t-il, alors je ne force jamais mes coups. Mes clubs préférés? Le bois 1 et le putter. À part le petit jeu, soit les roulés et les approches, je ne pratique pas beaucoup.''
   Sauf que vient le moment de la prise de photos et là, direction le terrain d'exercice. Il apporte avec lui quelques fers pour les besoins de la photo. Il s'élance de manière fluide et, pas de doute, il ne force nullement. Mais pour quelqu'un qui dit ne guère s'exercer, on se demande ce qu'il fait toujours là plusieurs minutes après la prise des clichés.
   ''Ah! c'est juste parce que j'essaie de nouveaux fers'', justifie-t-il.
   Évidemment...

*Droits d'auteur Martial Lapointe. Toute reproduction de ce texte doit recevoir l'approbation de l'auteur.

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Desbiens débute en grand

   En signant une carte de 73, ce lundi au Golf de La Faune à Québec, Marlène Desbiens a débuté en grand la saison des fieldays féminins. La championne de la saison 2013 a remporté ce tournoi sur un terrain qu'elle ne connaissait pas : '' Il fallait savoir où placer la balle, mais le terrain n'était pas très long. Les normales cinq n'ont pas causé de problèmes'', a dit la gagnante (voir la vidéo).
   Dans la catégorie AA, la victoire est allée à Chantal Cloutier (photo de gauche) du Mont Adstock avec une marque de 76. Les autres gagnantes sont: dans le A, Thérèze Michaud de La Faune (82), dans le BB, Lucy Verreault du Alpin (86), dans le B, Célyne Guillemette de Thetford Mines (90) et dans le CC, Marie-Claude Tremblay du Montmorency pour le net (94), Diane Guay de Stoneham pour le brut (94).




 

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