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mercredi 15 octobre 2014

compétition : collégial canadien 3



   Québec - Depuis des années, à l'issue du Championnat collégial canadien, c'est toujours une fille du collège St. Lawrence qui est couronnée championne. Est-ce que cette année, alors que le tournoi se met en branle ce mercredi au club Lorette, l'exploit va se répéter et non seulement au niveau individuel mais aussi pour l'équipe?
   ''On a de bonnes joueuses qui figurent parmi les favorites, alors pourquoi pas? On pourrait avoir une belle surprise du côté de l'équipe'', émet l'entraîneur Fred Colgan lorsque croisé après le meeting de son équipe.
    Donc d'une année à l'autre, lors de cette compétition, une fille du collège St. Lawrence termine avec les grands honneurs. Lors des onze dernières années, cela s'est produit dix fois! Les Valérie Tanguay (2 fois), Josée Doyon (2), Anne-Catherine Tanguay (2), Sara-Maude Juneau (2), Catherine Fortin et Anne-Josée Béland ont déjà été couronnées.
   Sauf qu'il n'y a jamais eu de victoires d'équipes (lors des deux derniers événements, le collège n'avait pas d'équipe féminine). Cette année, avec le trio de Noémie Ouellette, Océanne Jacques et Nicole Tieman, il y a de l'espoir selon leur entraîneur.
   ''On se complète''
   Selon Colgan, le mot puissance rime avec Océanne Jacques, constance avec Noémie Ouellette et passion avec Nicole Tieman. Cette dernière arrive du collège John Abbott, de Montréal, qu'elle a quitté cet été pour se joindre à l'équipe de Québec. Elle est la seule à avoir déjà vécu l'expérience des championnats canadiens. Elle admet volontiers qu'elle est une vraie passionnée du golf.
   ''J'ai 19 ans et j'ai commencé à jouer à 16 ans, précise-t-elle. J'ai eu le coup de foudre! Oui, j'adore le golf, je suis une vraie de vraie passionnée!''
   Quant aux deux autres, même si elles sont recrues, elles croient beaucoup en leurs chances.
   ''Je crois que Noémie est aussi puissante que moi et que de mon côté, je sais aussi être constante dans mon jeu, dit Océanne Jacques. Mais chacune de nous a des atouts dans son jeu. Noémie est très forte sur les verts alors que moi, je me débrouille plutôt bien avec mes courts coups d'approche.''
   ''On se complète très bien, enchaîne Noémie Ouellette. Océanne et moi on joue ensemble et on s'affronte régulièrement sur les circuits depuis notre secondaire un. Et là, avec Nicole, nous formons un bon trio. Nous sommes trois bonnes joueuses et même si ce n'est que notre première année pour St. Lawrence, je crois que nos chances sont bonnes.
   ''Nous souhaitons toutes les trois, continue Noémie, bien faire pour l'équipe. C'est là-dessus que l'on met le focus, sur l'équipe. Comme c'est notre première année, nous ne connaissons pas les autres joueuses, c'est la première fois que nous les affrontons, alors on ne peut pas faire de comparaison et d'évaluation. On va donc jouer en équipe, on va s'encourager toutes les trois.''
   Et Océanne Jacques d'ajouter: ''On vient s'entraîner au Lorette à tous les vendredis. On connaît bien le terrain et cela est pour nous un avantage. Oui, on a de bonnes chances et on va tout faire pour les saisir.''
   Jen Woods
   Par ailleurs, s'il y en a une qui sait à quoi s'attendre pour ce tournoi, c'est bien Jen Woods de l'University of Fraser Valley en Colombie-Britannique. L'an dernier, les équipes féminine et masculine de son école ont toutes les deux été les grandes gagnantes de l'événement. sur le plan individuel, Jen Woods a terminé deuxième derrière Valérie Tanguay. Cette année, toutefois, le premier rang, rien de moins, est celui qu'elle vise.
   ''Il n'y a pas d'autre plan que celui de la victoire'', répond-elle de façon directe et confiante, lorsque abordée à ce sujet.
   ''Je veux finir première. Mon golf est bon et je sais le défi que représente ce tournoi et je veux le relever. Au cours de la dernière année, j'ai beaucoup travaillé l'aspect mental de mon jeu et je sais que cela va m'aider cette semaine.''
   L'entraîneur de Frazer Valley, Chris Bertram, croit aussi que sa protégée a de très bonnes chances de l'emporter car en plus d'avoir amélioré son approche mental face au golf, Jen Woods est une fière compétitrice.
   ''C'est une joueuse de première classe, soutient Chris Bertram. Elle frappe très bien la balle et a de très bonnes mains avec le putter. Quand tu as de bons coups de départ et que tu es à l'aise sur les verts, tes chances sont très bonnes. Et cela, Jen le fait très bien.''
   La compétition se met en branle aujourd'hui et le public est invité à voir ces jeunes bourrés de talent s'affronter. Un bon spectacle en perspective.

*Droits d'auteur Martial Lapointe. Toute reproduction de ce texte doit recevoir l'approbation de l'auteur.
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''On bâtit pour l'avenir''


 ''Nos chances sont minces, on ne se le cache pas, mais il y a tout de même une certaine fierté d'être ici, mentionne Christian Manègre, entraîneur des Rebelles du Cégep Sorel-Tracy. L'équipe est jeune et nous construisons pour l'avenir. Notre programme n'existe que depuis trois ans et déjà, à chaque année, nous nous qualifions pour le Championnat canadien. Trois en trois, c'est pas mal!'' Sur la photo, de gauche à droite: Olivier Ménard, Scott Tessier, l'entraîneur Christian Manègre, Marc-Antoine Lavaléée, Alex Plante-Perron et le capitaine Anthony Demers.

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